B[LUDO]G - Le Ludo Blog

Je ne suis malheureusement pas abonné,
mais c'est ce soir sur Cinecinema Club à 20h45.

Calmos.
Un film de Bertrand Blier.


Un film de 1976.
Des dialogues de Bertrand Blier bien sûr.
Avec Jean-Pierre Marielle au meilleur de sa forme,
Jean Rochefort
et Bernard Blier en curé truculent.

Un film jamais sorti en DVD,
jamais diffusé sur une chaîne en clair,
presque jamais diffusé en crypté.
En cherchant bien sur internet
on trouve une copie tirée d'une VHS pourrie.
Bertrand Blier n'aime pas ce film.
Il dit que c'est "la plus grosse connerie de sa carrière".
Il a tort.

*

L'histoire?

Je ne vais pas vous raconter la séquence d'ouverture.
À moins que vous n'insistiez.
Beaucoup.

C'est le générique.
La dame au centre c'est Claudine Beccarie.
C'est la prochaine patiente du gynécologue Jean-Pierre Marielle.

Donc le synopsis.

Deux hommes fatigués des femmes
(Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort)
abandonnent tout pour aller s'installer dans un village perdu.
Ils y rencontrent un curé gaillard et soiffard
(Bernard Blier)
 avec qui ils partagent les plaisirs simples de la vie.
Bientôt leur exemple inspire des milliers d'hommes
et c'est l'exode de cohortes de mâles
fuyant la "persécution" des femmes.
  Celles-ci s'organisent alors en escadrons pour arrêter les étalons
  et les enfermer dans une clinique
où ils sont utilisés comme bêtes de sexe de laboratoire.
Jusqu'à épuisement.

Je ne vais pas vous raconter la séquence finale.
À moins que vous n'insistiez.
Beaucoup.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup.

*

2'42''
Une petite séquence avec
Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort et Bernard Blier.
Le jeune garçon vient d'être surpris par le curé
en plein flirt poussé avec la pin-up du village.

*

Le film durait 97 minutes au cinéma lorsqu'il est sorti en France.
Lorsqu'il est sorti aux États-Unis, il ne durait plus que 81 minutes.
Pauvres Zétatsuniens.

Je ne sais pas si j'ai vraiment donné envie de voir ce film...

Moi c'est au Rio que je l'ai vu, le cinéma n'existe plus.
Il y a très très longtemps.
Et je ne l'ai jamais oublié.