Acronyme.





Mais pourquoi ne pas garder l'ordre exact des lettres ?

Vu dans un cimetière.

  Ça aurait pu faire un article pour la toussaint.
Mais qui sait où nous serons d'ici là.

Je n'avais encore jamais vu ce concept.
La consigne à caddie
adaptée aux arrosoirs mis à disposition pour l'entretien des tombes.
Bon, je dois reconnaître que je n'avais encore jamais vu non plus
d'arrosoir mis à disposition dans un cimetière.
Là ils l'ont fait.
En prenant bien sûr leurs précautions,
faut pas se faire voler d'aussi beaux objets.

C'est une consigne comme sur les caddies.
Deux fois plus chère, deux euros.

C'est là que les rouages de mon cerveau
ont commencé à se mettre en mouvement.
Déjà pour les caddies je me posais la question.
Emmener chez soi un caddie pour un euro,
euro immédiatement récupérable avec un tournevis ou un marteau,
c'est pas cher.
Un deuxième caddie coûte le même prix,
et une fois les roues ôtées peut servir de barbecue.
Seul inconvénient pour ceux qui en ont une,
la carte de fidélité n'est pas acceptée lors de l'achat.

Mais revenons à notre arrosoir à consigne.



Le principe est un peu différent.
La consigne n'est pas intégrée à l'arrosoir, elle reste au parking à arrosoirs.
Malgré tout  l'affaire reste intéressante.
Un arrosoir ça coûte d'habitude quand même plus que 2 euros.

Et puis il y a un moyen simple de se faire quelques piécettes sans trop se fatiguer.
Il suffit de passer quelques heures dans le cimetière
et d'observer les gens venant s'occuper des tombes.
La personne s'éloigne un peu,
et hop,
l'arrosoir sous le bras et récupération de la consigne.
Pas fatigant, tout la journée dans un parc, au calme, au grand air.

Peut-être les premiers pas vers une grande fortune.
Tous les milliardaires ont commencé petitement.

 


Un jour je vous raconterai pourquoi j'ai un passeport congolais.

 

 

Que celui qui n'a pas cherché France lève le doigt.

 


La Parisienne sait accueillir les touristes (suite).


Donc je raccroche le potable.
Et c'est là que je me rends compte
que la musique qui s'était mise à résonner pendant la communication
était destinée à mes dames en noir.
Elles avaient pris place sur des chaises.
Et commençaient une chorégraphie.

Vite, vite.
Les voir de face.

Je me faufile sans trop de mal.
Encore peu de monde
et on dirait que les gens n'osent pas trop s'approcher.

Le spectacle est joli avec la Tour Eiffel comme décor.
Mais le soleil brille derrière la Tour Eiffel.
Ça va être bonbon pour faire des photos avec le soleil face à l'appareil.
Et en plus, avec cette luminosité je ne vois pratiquement rien sur l'écran LCD.
Autant confier l'appareil à un aveugle.
Allez, je shoote à l'aveugle.
On verra bien ce que ça donnera.
Zoom à 0
et le peu que je vois de la Tour centré sur l'écran.

Et maintenant apprécions.

Ah, oui.


Derrière moi, un monsieur,
" Les meilleures places sont déjà prises. "
Hé oui.




Elles regardent toujours droit vers les voyeurs spectateurs.
J'ai l'impression qu'elles me regardent méchamment...

Et elles bougent vraiment bien,
en faisant des allers-retours avec leur reins.
Et effectuent des mouvements masturbatoires sur les pieds de chaise.
Mouvements démontrant un vrai talent.



Elles prennent des poses suggestives et lascives...





Et on finit en se rapprochant...



On se met bien en ligne...



Et on part comme de grandes artistes.
Bravo mesdames.



Et voilà, c'est malheureusement déjà terminé.
Il faut maintenant ranger tout le désordre.

Allez, mesdames, au travail.



Reste maintenant un petit mystère à éclaircir.
C'était quoi ?

On était le 8 mars, journée de la femme.
Je suppose que c'était un truc
pour expliquer aux hommes qu'ils sont de gros cochons.
Moi je veux bien que les femmes me disent tous les jours
que je suis un gros cochon
si elles me l'expliquent comme ça.

Il n'y avait aucun calicot explicatif ou revendicatif.
Il n'y avait pas de représentant des médias
pour filmer ou photograhier l'événement.
Juste un photographe et un cameraman
qui semblaient faire partie de l'équipe.
Flashmob ?
Peut-être.
Mais alors elles ont mal fait leur pub.
Elles étaient juste une petite vingtaine de personnes, presque toutes actives.
Quelques dames plus âgées aux cheveux poivre et sel,
habillées également en noir,
( des retraitées du MLF ? )
occupées à suveiller les affaires de leurs copines.
Pas de spectateurs curieux
qui auraient eu vent de la prestation sur internet.
Pas de copains/copines pour voir et applaudir la prestation.
Rien vu aux infos non plus.
Faut dire aussi que c'était le jour du passage au numérique en Île-de-France.
Et que dans ma chambre d'hôtel
je n'avais plus ni chaîne historique, ni chaîne info.
J'ai juste pu regarder France 3 qui n'en a soufflé mot.

L'important n'est pas de savoir,
mais d'en avoir eu plein les mirettes.

***
Pour tous ceux qui ont continué à lire jusqu'ici,
petit cadeau bonus.
Il suffit de cliquer sur les photos qui suivent
pour les agrandir.
Miam.






Les deux jeunes femmes au centre du premier rang
étaient bien les plus actives.
La dame de gauche,
deux mètres de jambes,
un mètre de buste,
trente centimètres de tête.
Dommage, elle ne doit pas rentrer dans mon Opel Corsa.

 


Une femme passionnée et passionnante.