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Madeleines

Mardi 14 décembre 2010 2 14 /12 /Déc /2010 06:30

 


Concours fou.


C'était le bon vieux temps
des concours dotés de prix intéressants.


ConcoursLanvin

C'était en 1971.
Mais à part un directeur de zoo
qui aurait pu prendre le premier prix en nature ?
Oui, je sais, c'était un gag marketing.
Je me demande si aujourd'hui ce serait encore possible
sans prendre des baffes de BB.


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Vendredi 8 janvier 2010 5 08 /01 /Jan /2010 05:05



Y'a bon Cinébana.


Ce fut une des plus grandes émotions de ma vie d'enfant.
Mon premier projecteur de cinéma.
Et qui est probablement en partie
à l'origine de l'encombrement de ma maison.
(Y'a un psy sur le blog ?)

Je veux parler du Cinébana.
Il faut vous expliquer que dans les années 50/60
les produits Banania comportaient des points à découper qui permettaient,
accompagnés d'un nombre conséquent de timbres-poste,
de recevoir des découpages.
Le garage, la ferme, le moulin, le porte-avions, etc.
Et, et... le fameux Cinébana.
Qui n'était en fait pas un découpage,
mais plutôt un "dépliage" comme nous l'allons voir.

CinebanaPub
Le créateur de l'appareil était un certain Max Ponty.
Était-ce l'artiste créateur d'affiches célèbres?
Mystère.
L'imprimeur était l'imprimerie Darboy de Montreuil
qui n'existe plus depuis les années 70.
Quand je pense à tout ce qui a dû être jeté comme découpages
lors du rangement de l'entreprise...
Car l'entreprise fabriquait également
des découpages publicitaires pour d'autres marques
comme Shell, Frigidaire, Picon, etc.
Snif...

Mais revenons au Cinébana
qui était un projecteur de vues fixes pour enfants.

L'ensemble se présentait comme une chemise que l'on ouvrait.

Cinebana001
À l'intérieur de cette chemise se trouvait le projecteur
qui se dépliait facilement si on savait s'y prendre.
L'enfant pressé par contre pouvait provoquer
des dégâts irrémédiables au carton.

Cinebana002
Cinebana003
On installait alors une lampe de poche standard, pour l'époque,
à l'arrière de l'appareil.

Cinebana007
Puis on glissait les vues fixes
qui se trouvaient sur des bandes en carton dans l'appareil.

Cinebana004
Cinebana005
Il fallait qu'il fasse très sombre dans la pièce
vu la faible lueur de la lampe de poche.
Le réglage de la netteté se faisait en variant la distance
entre le Cinébana et l'écran
car la lentille était fixe.

L'appareil était même livré avec des jetons en carton
faisant office de billet d'entrée à la projection.

Pour que la mécanique de l'objet soit un peu plus compréhensible,
une petite vidéo.
Un peu dur à filmer avec une webcam, mais on voit très bien mes bras.




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Jeudi 3 septembre 2009 4 03 /09 /Sep /2009 05:05



Ma vie.

Oui, j'ai été premier en classe.
Je devais avoir quatre ans.
C'était il y a très longtemps.

Ce jour-là, la maîtresse nous avait offert
à chacun un chewing-gum.
"C'est comme un bonbon"
nous avait-elle expliqué,
vu que peu d'entre nous devaient déjà en avoir goûté.
Moi non plus bien sûr.
Oui, c'était bien sucré, bien parfumé,
mais on pouvait le mâcher comme on voulait,
il ne voulait pas diminuer de taille.

Quand ma maman m'a cherché à la sortie de l'école,
j'ai été très fier de pouvoir lui annoncer
"Maman, la maîtresse nous a donné des chewing-gums,
c'est comme des bonbons.
C'est dur à manger,
mais j'ai été le premier à l'avoir avalé!"

Je suis bien content d'avoir fréquenté cette école maternelle
qui nous a bien équipés pour la vie.
J'en connais d'autres à qui on n'a jamais appris
qu'il ne fallait pas avaler les chewing-gums.




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Lundi 20 juillet 2009 1 20 /07 /Juil /2009 05:05



C'est Tintin qui a dû être surpris.


Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître...

La nuit du 20/21 juillet 1969.
J'étais encore très jeune.
C'était la première fois que je passais la nuit devant la télévision.
Télévision qui d'habitude terminait ses émissions entre onze heures et minuit.
Télévision qui ne proposait que deux chaînes
dont une seule, en partie,
et pour quelques privilégiés seulement, en couleur.
Télévision qui n'était entrée chez nous que depuis un peu plus d'un an.

Cette nuit là on nous promettait des images en direct de la lune.
J'avais obtenu l'autorisation de regarder ça, mais ensuite, hop au lit.
D'abord pour onze heures, puis minuit, et toujours un peu plus tard.
Et à 3h56 on a pu voir ça.



C'était flou, le dialogue était incompréhensible avec deux ans d'anglais scolaire.
Mais c'était fascinant.
À 48 secondes,
le fameux petit pas pour un homme, bond de géant pour l'humanité.

Quand ma maman s'est levée vers six heures du matin
et que je n'étais toujours pas couché, surprise,
elle m'a demandé pourquoi je ne m'étais pas couché.
Et moi " Ben je voulais voir les hommes sur la lune ".
Et elle " ET TU ES RESTÉ DEBOUT TOUTE LA NUIT POUR ÇA !!! ".
Ben oui, j'étais resté debout toute la nuit pour ça.

 

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Jeudi 2 avril 2009 4 02 /04 /Avr /2009 06:38



Antoine Doinel.



 Le casting par François Truffaut
de Jean-Pierre Léaud, 14 ans,
pour le tournage du film "Les 400 coups".


Les 400 coups
(1959)


Antoine et Colette
(1962)


Baisers volés
(1968)


Domicile conjugal
(1970)


L'amour en fuite
(1979)


Pas plus de texte que ça?
Ben non.
Si on a vu la saga,
c'est pas la peine, on a tout compris.
Et si on ne l'a pas vue, il faut la voir sans tarder.

 




 

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Dimanche 29 mars 2009 7 29 /03 /Mars /2009 06:38



Il a 50 ans aujourd'hui.


Et il ne les fait pas.


Après quelques apparitions sous forme de bande dessinée
entre 1955 et 1958 dans le journal belge "Le moustique",
c'est le 29 mars 1959 dans le numéro de Pâques du journal "Sud-Ouest Dimanche"
qu'est publiée "Le ballon",
une nouvelle écrite par René Goscinny et illustrée par Jean-Jacques Sempé
et qui signe l'acte de naissance du Petit Nicolas.


À l'origine, il n'était prévu qu'une nouvelle narrant une aventure du Petit Nicolas.
Mais l'accueil fut si bon
que le journal leur demanda de continuer ces récits.
Quelques mois plus tard, en octobre 1959,
le Petit Nicolas faisait son entrée
dans un nouveau journal pour la jeunesse,
Pilote (Mâtin, quel journal...).

Pendant six ans une aventure du Petit Nicolas
paraîtra chaque semaine dans la presse.
Plus de 200 histoires seront ainsi publiées.


" Je n'ai jamais été ni gaulois, ni cow-boy, j'ai été enfant,
et Sempé aussi, naturellement.
Les histoires sont nées de ses souvenirs qu'il me racontait
et de mes propres souvenirs en Argentine,
des sensations plutôt que des souvenirs.
L'odeur du petit pain au chocolat à la sortie de l'école,
l'ambiance d'une récréation,
tout ce grouillement de l'enfance que Sempé, pour sa part, a si bien senti "
disait René Goscinny.
 

" Je conserve un assez bon souvenir de mes années scolaires.
Je me suis bien amusé.
Quand j'étais gosse, le chahut était ma seule distraction. "
raconte quant à lui Sempé.


Le Petit Nicolas est traduit en une trentaine de langues.
En allemand il est "Der kleine Nick",
en turc, c'est "Pitircik",
en espagnol il est "El pequeño Nicolás".


Mais il n'est pas seul, Nicolas.
Nicolas c'est un peu le clown blanc, les autres personnages les Auguste.
Quelques uns des personnages secondaires principaux.

Tout d'abord sa famille.
La mère de Nicolas:
Mère au foyer, elle est souvent à crier contre Nicolas quand il fait une bêtise,
ou contre son mari qui est un peu pantouflard.
Le père de Nicolas:
Il travaille dans un bureau pour son patron M. Moucheboume
et se plaint souvent des difficultés de son travail.
Lorsqu'il rentre à la maison,
il aime lire son journal dans son fauteuil et fumer une pipe.
Il est généralement plus indulgent envers son fils que sa femme ne l'est.
Mémé:
La grand-mère maternelle de Nicolas.
Elle gâte son petit-fils au grand dam de son gendre.
Nicolas l'aime beaucoup et se réjouit toujours de ses visites chez sa mémé.
Tonton Eugène:
Le frère de papa, VRP de profession.
Les cousins de Nicolas:
Eloi, Roch et Lambert
et ses cousines
Elvire et Clarisse.


Les camarades de Nicolas.
Alceste:
Il est très gros car il mange tout le temps.
Quand on lui serre la main, il y a toujours de la confiture dedans.
Il n'aime pas partager sa nourriture avec ses copains
ce qui crée quelquefois des disputes.
Clotaire:
Le dernier de la classe, il est très maladroit
mais est considéré comme un très bon copain.
Il est le seul des personnages à avoir une télévision chez lui
(nous sommes à la fin des années 50).
Quand la maîtresse l'interroge,
il finit presque inévitablement au coin car il n'apprend rien
puisqu'il s'entraîne au vélo pour gagner le Tour de France.
Eudes:
Il est très fort et souvent enclin à utiliser la violence
pour faire accepter ses idées aux autres
("il aime bien, Eudes, donner des coups de poing sur le nez").
Geoffroy:
Son père est très riche et il achète beaucoup de choses à son fils
("il gagne des tas et des tas d'argent").
Joachim:
On ne sait pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il a un petit frère, Léonce.
Agnan:
Très sérieux et toujours prêt à s'instruire,
il est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse
auprès de qui il fait souvent de la délation,
ce qui lui vaut d'être détesté par la plupart de ses camarades
qui le traitent de "cafard".
Il est le seul dans la classe à porter des lunettes
ce qui dissuade les autres de lui taper dessus.
Maixent:
Il a des jambes très longues avec de gros genoux sales et court très vite.
Rufus:
Il est le fils d'un policier et a hérité de lui un sifflet à roulette,
ce qui pose des problèmes lorsqu'il joue avec ses camarades
car il veut être arbitre et participer en même temps.


 Le personnel enseignant.
La maîtresse:
Elle instruit la classe de Nicolas ce qui lui cause beaucoup de problèmes.
Lorsqu'elle veut gronder un élève, elle se met à le vouvoyer.
Bien qu'elle soit sévère, ses élèves la trouvent "chouette".
Le directeur de l'école:
Il apparaît fréquemment lorsque la classe devient trop intenable.
Quand il entre dans la salle de classe, c'est:
"Debout", dit la maîtresse. "Assis", dit monsieur le Directeur.
Il menace aussi les enfants de les envoyer au bagne s'ils ne sont pas sages.
M. Dubon alias Le Bouillon:
Un surveillant à l'école qui est très sévère.
Il est secrètement surnommé "Le Bouillon" parce qu'il dit souvent aux élèves
"Regardez-moi dans les yeux" et dans le bouillon, il y a des yeux
("Ce sont les grands qui ont trouvé ce surnom").
M. Mouchabière:
Un autre surveillant de l'école, plus jeune que Le Bouillon
mais pas moins sévère.
Les élèves ne lui ont pas encore trouvé un surnom.


Le voisinage.
Marie-Edwige:
La jolie petite voisine de Nicolas et fille des Courteplaque.
Blonde et particulièrement chipie,
elle est très amie avec Nicolas.
Nicolas s'est aussi mis dans la tête qu'il l'épouserait plus tard.
M. Blédurt:
Le voisin de Nicolas.
L'occasion d'avoir parfois des conflits de voisinage.
M. Compani:
L'épicier de la ville de Nicolas qui aime bien Nicolas.
Il lui offre parfois des biscuits ou des olives à manger.





Attention, une grande exclusivité!
Une photo du Petit Nicolas grand, accompagné de sa famille.


Même Paris Match n'a pas cette photo.

Dessin paru dans Pilote (Mâtin...) n°261 du 22 octobre 1964
où les auteurs s'étaient amusés à imaginer leurs héros en l'an 2000.
Grands ou vieux.

Le Petit Nicolas a fait son chemin dans la vie.
Il est ministre de l'Éducation Nationale
et se rend à une réception
  accompagné de son épouse Marie-Edwige
(hé oui, son rêve s'est réalisé)
et de leur huit enfants
qui portent les noms de ses anciens petits copains





L'actualité du Petit Nicolas.

Pour ses 50 ans,
parution des dernières nouvelles inédites en recueil.
"Le ballon et autres histoires inédites".
Avec des illustrations en couleur de Sempé faites exprès pour cette édition.



Et le Petit Nicolas en images qui bougent?


Déjà en 1964, André Michel avait réalisé pour la télévision un court-métrage
"Tous les enfants du monde - Le Petit Nicolas".
Il était interprété par Michaël Lonsdale, Bernadette Lafont, Pierre Tornade
et une série de jeunes acteurs.
Ce film, d'environ 10 minutes,
est l'adaptation de l'histoire "Un souvenir qu'on va chérir".

Mais cette année, en septembre, on aura droit sur M6
à une série animée de 52 épisodes de 13 minutes
de ses aventures.


Et au même moment sortira au cinéma
une adaptation cinématographique de Laurent Tirard
avec Kad Merad, Valérie Lemercier et Sandrine Kiberlain entre autres.
J'ai eu l'occasion de voir la scène où le papa
rapporte une nouvelle télévision à la maison.
Comme ça, sorti du contexte du film,
ça ne donnait malheureusement pas envie de voir la suite.





L'expo du Petit Nicolas.


En ce moment et jusqu'au 7  mai 2009,
à l'Hôtel de Ville de Paris,
expo Petit Nicolas.


Expo sympa.
Y sont exposés divers objets appartenant aux auteurs.

De Goscinny,
ce qu'il avait toujours sur son bureau.
Son Petit Larousse,
une cocotte en papier en porcelaine,
un presse-papiers thermomètre.
Le plus émouvant peut-être,
la machine à écrire Royal Keystone
qui lui servit à écrire les Petit Nicolas,
Astérix, Lucky Luke, Iznogoud, et autres.


Machine au clavier QWERTY
car rapportée de son séjour aux États-Unis.

De Sempé,
moins impressionnant,
sa planche à dessin,
son chiffon, ses aquarelles, ses pinceaux, ses crayons.

On y peut y admirer plus de 150 dessins de Sempé.
Ce qui est surprenant,
c'est que contrairement à la plupart des dessinateurs de presse ou de BD,
Sempé ne dessine pas plus grand que le format de parution,
mais à la taille d'impression.
Ça ne gêne en rien le plaisir des yeux.


Expo sympa.
Mais pourquoi interdire,
comme c'est d'ailleurs la plupart du temps le cas
dans les musées et les expos,
la prise de photographies.
Avec flash je comprends très bien,
mais sans flash...
De quoi ils ont peur?






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Jeudi 26 mars 2009 4 26 /03 /Mars /2009 06:38



Un outil utile
ou comment se servir de la censure.




Le carré blanc fête aujourd'hui son anniversaire.
C'est en effet le 26 mars 1961 que le film "Riz amer"
eut droit le premier à ce traitement.
Il était destiné lors de sa création
à signaler aux yeux prudes les émissions télévisées
ayant des "scènes sexuelles explicites".
On sut à partir de ce jour-là quels films il ne fallait pas rater.

Avant il y avait bien sûr
les interdictions aux moins de 13 ans et 18 ans au cinéma.
Ce qui guidait dans le choix, mais quand on n'avait pas l'âge requis,
c'est-à-dire moins de 13 ans,
comment faisait-on pour connaître les autres films intéressants
que l'on pouvait aller voir?
Tout simplement en se rendant à l'église.
...
Oui.
Et en regardant la liste des films affichée à l'église
et qui indiquait ceux que l'Office Catholique Français du Cinéma
déconseillait vivement d'aller voir.
Les gens de l'OCFC savaient vraiment bien nous conseiller.

Plus tard à la télévision le carré blanc devint rectangle blanc
pour moins dénaturer l'oeuvre diffusée
et ce marquage fut même abandonné pendant un long moment.

Comment fit-on alors pour décider du choix de ses émissions?
Pendant un temps ce fut plus compliqué.
Mais le courrier des lecteurs de Télépoche était d'une grande aide.
Les gens se plaignaient toujours des scènes osées
qu'ils avaient pu voir... par hasard.
Il fallait alors noter le nom de ces émissions (le plus souvent des films)
et surtout ne pas rater leur rediffusion.
Un très bon exercice pour développer la mémoire.

Plus tard, le CSA introduira une signalétique
basée sur les formes et les couleurs
en ne jugeant plus seulement l'oeuvre sur son aspect érotique
mais également sur son aspect violent.
Beaucoup de gens trouvèrent cela très compliqué.
Ce qui fait qu'on eut droit à partir de 2002
à une signalétique claire, -10, -12, -16, -18.
Maintenant on repère de nouveau facilement les émissions à ne pas rater.

Bon, voyons voir. Il y a quoi ce soir à la télé...
 
 
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Lundi 22 décembre 2008 1 22 /12 /Déc /2008 08:55



Robert Willar.



Il avait été une des voix
d'Europe 1 dès le lancement de la station.
Il avait accompagné de ses fous rires Francis Blanche
pendant des années le dimanche matin.


Il n'est plus depuis samedi.
Il avait 85 ans.
Seuls les vieux se rappellent de lui.
 

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Samedi 6 décembre 2008 6 06 /12 /Déc /2008 04:38



C'est un truc que vous ne connaissez pas en Vieille France
(c'est le terme employé par les notaires).

Les mannalas.



Ce sont des petits pains briochés en forme de petit bonhomme.

Autrefois vendus uniquement à la Saint Nicolas
(c'est aujourd'hui)
et appréciés par la famille
accompagnés d'un chocolat chaud (Schogolakaffee).

Aujourd'hui on en trouve de début novembre jusqu'à Noël.
Même plus longtemps pour ceux qui prennent la précaution d'en congeler.
Le mannala supporte sans problème la congélation,
décongelé il est comme frais.
Depuis quelques années on trouve
des variantes du genre pépites de chocolat
ou saupoudré d'épices de Noël
(canelle et sucre, mon palais n'a rien remarqué d'autre).
Mais rien ne vaut le mannala nature.


Quand j'était petit,
j'arrachais d'abord la tête du mannala,
puis les bras, puis les jambes
pour terminer par manger son tronc.
J'étais un petit monstre.

Aujourd'hui je suis plus gentil.
Je le coupe en deux dans le sens de la longueur
et je rajoute une bonne couche de beurre.
C'est boooooooooooooon.
Avec bien sûr une tasse de chocolat bien chaud.
 

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Jeudi 11 septembre 2008 4 11 /09 /Sep /2008 06:31



Je sais, je sais, je sais.


Petit garçon,
j'étais toujours ému en voyant cette annonce
dans des revues qui n'auraient jamais dû passer entre mes mains.
Je n'ai pas réussi à la retrouver en français,
donc la voici en anglais.
Je ne pense pas que l'annonce française précisait "Optical illusion".


Des lunettes pour voir à travers les vêtements...
Wouah...

Je ne pouvais pas commander l'article, bien sûr.
Et quand je fus grand,
pendant de nombreuses années,
certains doivent s'en souvenir,
je posais la question pour savoir
ce qui se cachait comme astuce derrière ces lunettes.
Et après bien des années,
une personne bien informée m'avait expliqué que ça se faisait,
et qu'elle même l'avait fait enfant,
avec une plume d'oiseau.
Ok, peut-être bien,
mais malgré tout je n'arrivais pas bien
à comprendre le fonctionnement du truc.

Or,
jouez hautbois, résonnez musettes,
j'ai trouvé l'explication avec une illustration
dans un livre reproduisant
des rubriques de jeux et bricolages de (très) vieux journaux.

Et maintenant JE SAIS !
 

Je vais pouvoir m'endormir moins frustré.
Aaaaahhhh...

Et j'aurai participé à l'édification des masses.
Parce que maintenant je sais.
Et vous aussi.
 

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J'étais un enfant
dangereusement silencieux,
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Je gardais le silence,
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C'est le silence qui me gardait.
 
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MF004– Il n'y a rien.

MF998MF999

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(1966)


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