Les publicités laides qui apparaissent
sont dorénavant imposées par over-blog.
tost

Lettrages

Dimanche 2 septembre 2007 7 02 /09 /Sep /2007 02:02


AS: Le dernier monsieur Zibus se trouve juste en-dessous.


Les papous sont de retour.

Pas les poux, les papous.
Ceux du dimanche, sur France Culture.
Aaaah, le nom qui fait peur, France Culture.
Mais il suffit d'y jeter une oreille curieuse
pour se rendre compte qu'on y trouve des trucs à son goût
qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
Des trucs parfaitement digestes.
Des trucs chiants aussi,
faut faire le tri.
Soyons fous.
C'est la radio la plus sauvage de toutes les radios.

Parmi les émissions que j'écoute avec plaisir,
"Des papous dans la tête",
le dimanche de 12h45 à 14h.

DesPapous.gif

Ils sont de retour aujourd'hui, après la trêve estivale.

Cette émission, au doux goût oulipopien,
est une création du regretté Betrand Jérôme
qui depuis une trentaine d'années avait oeuvré sur France Culture
pour tout ce qui concerne l'humour et les jeux littéraires,
avec des émissions telles que
"La fugue du samedi",
"Mi-fugue, mi-raison",
"Allegro ... Ma non troppo", 
"Les décraqués",
des émissions déplacées à des heures parfois impossibles
et qui ont malgré tout gardé un public fidèle.
C'est maintenant Françoise Treussard
(la feeeeeemme, jolie, belle voix, et intelligente, ce qui ne gâche rien, ahem...)
qui mène l'émission de manière fort agréable.

L'émission est composée de plusieurs jeux littéraires
entrecoupés de chansons qu'on n'entend pas couramment ailleurs.
Les invités de ces jeux changent de temps en temps,
mais tous sont d'excellente facture.
Aujourd'hui au programme, entre autres, en fin d'émission,
"Le diagnostic littéraire à l'aveugle" que je conseille fortement
car souvent fort jubilatoire.

Avant les vacances,
lors d'un de ces jeux,
quelqu'un avait eu l'idée de renouveler les cartes des pizzerias,
qui sont devenues trop banales
avec leurs regina, margherita et autre calzone.
J'ai gardé le souvenir d'une recette,
celle de la pizza Jean-Paul Sartre,
qu'un participant avait proposée.
On la fait avec les mains sales, on y met des mouches, et on a la nausée.

Bon appétit.

FC.gif

Si moi je comprends,
vous aussi vous comprendrez.
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Samedi 1 septembre 2007 6 01 /09 /Sep /2007 01:01

Cela fait  60 ans cette année.
C'est en effet en 1947 que furent publiés les

"Exercices de style"

de Raymond Queneau.

ES01.jpg
Raymond Queneau est né le 21 février 1903 au Havre de parents merciers
et élevé dans un milieu catholique.
Il racontera son enfance dans "Chêne et chien", une autobiographie romancée.
Vivant à Paris, il fréquentera les surréalistes
desquels il rompra plus tard pour conserver son indépendance.
Il sera l'un des membres fondateurs de l'Oulipo en 1960.
Il mourra le 25 octobre 1976.
Ses oeuvres les plus connues, dans le désordre,
"Bâtons, chiffres et lettres", "Zazie dans le métro",
"Cent mille milliards de poèmes", "Le dimanche de la vie", "Pierrot mon ami".

Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est "Exercices de style".
L'un de ses ouvrages les plus célèbres.

ES01.JPG

Publié la première fois en 1947,
Gallimard publiera en 1963 une deuxième édition
accompagnée de 45 « exercices de style parallèles peints, dessinés ou sculptés »
par Jacques Carelman
et de 99 « exercices de style typographiques » de Robert Massin.

Quelques « exercices de style typographiques » de Robert Massin.

ES04.JPG
ES02.JPG
ES05.JPG
ES03.JPG

 Quelques « exercices de style parallèles peints, dessinés ou sculptés »
de Jacques Carelman

ES07.JPG
ES06.JPG
ES08.JPG
ES09.JPG

Les premières adaptations des "Exercices de Style" ont lieu au théâtre,
où ils sont mis en scène par Yves Robert
au cabaret de la Rose Rouge à Saint-Germain-des-Prés en 1949,
puis chantés par les Frères Jacques
et joués au Théâtre de Poche de Bruxelles en 1954.
L'adaptation de Jacques Seiler, jouée au Théâtre Montparnasse en 1980,
sera diffusée par FR3 en 1982 et 1985.

L'histoire elle-même tient en quelques mots.
Le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou,
coiffé d'un chapeau orné d'une tresse tenant lieu de ruban.
Ce jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur,
puis va s'asseoir à une place devenue libre.
Un peu plus tard, le narrateur revoit ce jeune homme
qui est alors en train de discuter avec un ami.
Celui-ci lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus.

 C'est tout.

L'histoire est racontée 99 fois, de 99 façons différentes,
une belle contrainte littéraire.


*
Ceux qui veulent éviter de lire
peuvent se rendre  directement à la fin de l'article.
Ils pourront y écouter les "Exercices de style"
sans se fatiguer les yeux.


*

Ces 99 versions ont pour titre:

Notations
En partie double
Litotes
Métaphoriquement
Rétrograde
Surprises
Rêve
Pronostications
Synchyses
L'arc-en-ciel
Logo-rallye
Hésitations
Précisions
Le côté subjectif
Autre subjectivité
Récit
Composition de mots
Négativités
Animiste
Anagrammes
Distinguo
Homéotéleutes
Lettre officielle
Prière d'insérer
Onomatopées
Analyse logique
Insistance
Ignorance
Passé indéfini
Présent
Passé simple
Imparfait
Alexandrins
Polyptotes
Aphérèses
Apocopes
Syncopes
Moi je
Exclamations
Alors
Ampoulé
Vulgaire
Interrogatoire
Comédie
Apartés
Paréchèses
Fantomatique
Philosophique
Apostrophe
Maladroit
Désinvolte
Partial
Sonnet
Olfactif
Gustatif
Tactile
Visuel
Auditif
Télégraphique
Ode
Permutations par groupes croissants de lettres
Permutations par groupes croissants de mots
Hellénismes
Ensembliste
Définitionnel
Tanka
Vers libres
Translation
Lipogramme
Anglicismes
Prosthèses
Épenthèses
Paragoges
Parties du discours
Métathèses
Par devant par derrière
Noms propres
Loucherbem
Javanais
Antonymique
Macaronique
Homophonique
Italianismes
Poor lay Zanglay
Contre-petteries
Botanique
Médical
Injurieux
Gastronomique
Zoologique
Impuissant
Modern style
Probabiliste
Portrait
Géométrique
Paysan
Interjections
Précieux
Inattendu.

En partie double.
Vers le milieu de la journée et à midi,
je me trouvai et montai sur la plate-forme et la terrasse arrière
d'un autobus et d'un véhicule des transports en commun bondé et quasiment complet
de la ligne S et qui va de la Contrescarpe à Champerret.
Je vis et remarquai un jeune homme et un vieil adolescent
assez ridicule et pas mal grotesque:
cou maigre et tuyau décharné, ficelle et cordelière autour du chapeau et couvre-chef.
Après une bousculade et confusion,
il dit et profère d'une voix et d'un ton larmoyants et pleurnichards
que son voisin et covoyageur fait exprès et s'efforce
de le pousser et de l'importuner chaque fois qu'on descend et sort.
Ceci déclaré et après avoir ouvert la bouche,
il se précipite et se dirige vers une place et un siège vides et libres.
Deux heures après et cent vingt minutes plus tard,
je le rencontre et le revois cour de Rome et devant la gare Saint-Lazare.
Il est et se trouve avec un ami et copain
qui lui conseille de et l'incite à faire ajouter et coudre
un bouton et un rond de corozo à son pardessus et manteau.

Surprises.
Ce que nous étions serrés sur cette plate-forme d'autobus !
Et ce que ce garçon pouvait avoir l'air bête et ridicule !
Et que fait-il ?
Ne le voilà-t-il pas qui se met à vouloir se quereller avec un bonhomme qui
- prétendait-il! ce damoiseau ! - le bousculait !
Et ensuite il ne trouve rien de mieux à faire
que d'aller vite occuper une place laissée libre !
Au lieu de la laisser à une dame !
Deux heures après, devinez qui je rencontre devant la gare Saint-Lazare ?
Le même godelureau !
En train de se faire donner des conseils vestimentaires !
Par un camarade!
À ne pas croire !

Pronostication.
Lorsque viendra midi,
tu te trouveras sur la plate-forme arrière d'un autobus
où s'entasseront des voyageurs parmi lesquels tu remarqueras un ridicule jouvenceau:
cou squelettique et point de ruban au feutre mou.
Il ne se trouvera pas bien, ce petit.
Il pensera qu'un monsieur le pousse exprès,
chaque fois qu'il passe des gens qui montent ou descendent.
Il le lui dira, mais l'autre ne répondra pas, méprisant.
Et le ridicule jouvenceau, pris de panique,
lui filera sous le nez, vers une place libre.
Tu le reverras un peu plus tard, cour de Rome, devant la gare Saint-Lazare.
Un ami l'accompagnera, et tu entendras ces paroles:
"ton pardessus ne croise pas bien; il faut que tu y fasses ajouter un bouton."

Hésitations.

Je ne sais pas très bien où ça se passait...
dans une église, une poubelle, un charnier ?
Un autobus peut-être ? Il y avait là... mais qu'est-ce qu'il y avait donc là ?
Des oeufs, des tapis, des radis ? Des squelettes ?
Oui, mais avec encore leur chair autour, et vivants.
Je crois bien que c'est ça. Des gens dans un autobus.
Mais il y en avait un (ou deux ?) qui se faisait remarquer
je ne sais plus très bien par quoi. Par sa mégalomanie ?
Par son adiposité ? Par sa mélancolie ?
Mieux ... plus exactement ... par sa jeunesse ornée d'un long ... nez ? menton ? pouce ?
non: cou, et d'un chapeau étrange, étrange, étrange.
Il se prit de querelle, oui c'est ça,
avec sans doute un autre voyageur (homme ou femme? enfant ou vieillard ?)
Cela se termina, cela finit bien par se terminer d'une façon quelconque,
probablement par la fuite de l'un des deux adversaires.
Je crois bien que c'est le même personnage que je rencontrai, mais où ?
Devant une église ? devant un charnier ? devant une poubelle ?
Avec un camarade qui devait lui parler de quelque chose, mais de quoi ? de quoi ? de quoi ?

Négativités.
Ce n'était ni un bateau, ni un avion, mais un moyen de transports terrestre.
Ce n'était ni le matin, ni le soir, mais midi.
Ce n'était ni un bébé, ni un vieillard, mais un homme jeune.
Ce n'était ni un ruban, ni une ficelle, mais du galon tressé.
Ce n'était ni une procession, ni une bagarre, mais une bousculade.
Ce n'était ni un aimable, ni un méchant, mais un rageur.
Ce n'était ni une vérité, ni un mensonge, mais un prétexte.
Ce n'était ni un debout, ni un gisant, mais un voulant-être assis.
Ce n'était ni la veille, ni le lendemain, mais le jour même.
Ce n'était ni la gare du nord, ni la gare du p.-l.-m. mais la gare Saint-Lazare.
Ce n'était ni un parent, ni un inconnu, mais un ami.
Ce n'était ni une injure, ni une moquerie, mais un conseil vestimentaire.

Alexandrins.
Un jour dans l'autobus qui porte la lettre S
Je vis un foutriquet de je ne sais quelle es-
Pèce qui râlait bien qu'autour de son turban
Il y eut de la tresse en place de ruban.
Il râlait ce jeune homme à l'allure insipide,
Au col démesuré, à l'haleine putride,
Parce qu'un citoyen qui paraissait majeur
Le heurtait, disait-il, si quelque voyageur
Se hissait haletant et poursuivi par l'heure
Espérant déjeuner en sa chaste demeure.
Il n'y eut point d'esclandre et le triste quidam
Courut vers une place et s'assit sottement.
Comme je retournais direction rive gauche
De nouveau j'aperçus ce personnage moche
Accompagné d'un zèbre, imbécile dandy,
Qui disait: "ce bouton faut pas le mettre ici."

Vulgaire.
L'était un peu plus dmidi quand j'ai pu monter dans l'esse.
Jmonte donc, jpaye ma place comme de bien entendu et voilàtipas
qu'alors jremarque un zozo l'air pied,
avec un cou qu'on aurait dit un télescope et une sorte de ficelle autour du galurin.
Je lregarde passque jlui trouve l'air pied
quand le voilàtipas qu'ismet à interpeller son voisin.
Dites-donc, qu'il lui fait, vous pourriez pas faire attention, qu'il ajoute,
on dirait, qu'il pleurniche, quvous lfaites essprais, qu'i bafouille,
deummarcher toutltemps sullé panards, qu'i dit.
Là-dsus, tout fier de lui, i va s'asseoir. Comme un pied.
Jrepasse plus tard Cour de Rome
et jl'aperçois qui discute le bout de gras avec autre zozo de son espèce.
Dis-donc, qu'i lui faisait l'autre, tu dvrais, qu'i lui disait,
mettre un ottbouton, qu'il ajoutait, à ton pardingue, qu'i concluait.

Interrogatoire.
-À quelle heure ce jour-là passa l'autobus de la ligne S de midi 23,
direction porte de Champerret  ?
-À midi 38.
-Y avait-il beaucoup de monde dans l'autobus de la ligne S sus-désigné ?
-Des floppées.
-Qu'y remarquâtes-vous de particulier ?
-Un particulier qui avait un très long cou et une tresse autour de son chapeau.
-Son comportement était-il aussi singulier que sa mise et son anatomie ?
-Tout d'abord non; il était normal, mais il finit par s'avérer être
celui d'un cyclothymique paranoïaque légèrement hypotendu
dans un état d'irritabilité hypergastrique.
-Comment cela se traduisit-il ?
-Le particulier en question interpella son voisin sur un ton pleurnichard
en lui demandant s'il ne faisait pas exprès
de lui marcher sur les pieds
chaque fois qu'il montait ou descendait des voyageurs.
-Ce reproche était-il fondé?
-Je l'ignore.
-Comme se termina cet incident ?
-Par la fuite précipitée du jeune homme qui alla occuper une place libre.
-Cet incident eut-il un rebondissement ?
-Moins de deux heures plus tard.
-En quoi consista ce rebondissement ?
-En la réapparition de cet individu sur mon chemin.
-Où et comment le revîtes-vous ?
-En passant en autobus devant la cour de Rome.
-Qu'y faisait-il ?
-Il prenait une consultation d'élégance.

Botanique.
Après avoir fait le poireau sous un tournesol merveilleusement épanoui,
je me greffai sur une citrouille en route vers le champ Perret.
Là je déterre une courge dont la tige était montée en graine
et le citron surmonté d'une capsule entourée d'une liane.
Ce cornichon se met à enguirlander un navet qui piétinait ses plates-bandes
et lui écrasait ses oignons.
Mais, des dattes ! Fuyant une récolte de châtaignes et de marrons
il alla se planter en un terrain vierge.
Plus tard je le revis devant la serre des banlieusards.
Il envisageait une bouture de pois chiche en haut de sa corolle.

Etc., etc.
J'aimerais, mais je ne peux les mettre tous.
J'en ai déjà mis beaucoup...


Vous pouvez les écouter ici.
ESFolio.jpg


Personnellement,
je préfère les lire plutôt que de les écouter.
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 1 bafouilles
Jeudi 30 août 2007 4 30 /08 /Août /2007 03:52


Hier soir,
en feuilletant mon magazine à moi auquel je suis abonné,
j'ai vu cette pub.

Bescherelle.jpg
J'ai ri.
Tout en plaignant un peu la personne
qui possède le portable "0642859922".
Mais peut-être qu'on tombe sur une pub.
Bah, tant que c'est pas le "0142928100"...
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Samedi 18 août 2007 6 18 /08 /Août /2007 01:01
#110111

Tout le monde connaît le petit Nicolas et ses copains.

PN01.jpg

Mais ce qu'on ignorait,
c'est que quelque part,
une classe un peu spéciale abritait la future élite de la France.
Nicolas, Ségolène, François, Jack, Laurent,
Jean-Marie, Philippe, Olivier, José,
et les autres,
tous y ont lustré leurs fonds de culottes.

C'est ce que nous apprend ce pastiche:

PN02.jpg

Peut-être le connaissez-vous déjà.
Moi j'étais passé complètement à côté.
Paru en mars 2007, mon édition est une réimpression de juin 2007,
donc probablement un succès de librairie.

Mérité à mon avis.
Les histoires sont courtes, amusantes, auraient pu être écrites par Goscinny.
(  "Ceci est un compliment"  - Magritte - )
On y retrouve tous les personnages avec leurs tics et travers d'adultes,
ainsi que les faits qui leurs sont arrivés quand ils seront grands
(phrase dont la construction est fort intéressante,
essayez de caser un passé composé suivi d'un futur simple,
et que je suis prêt à céder contre monnaie sonnante et trébuchante
à monsieur Bescherelle).

Un tout petit reproche, mon côté perfectionniste;
l'éditeur a respecté
le format et la mise en page des éditions originales,
alors pourquoi ne pas avoir employé un papier un peu plus épais
et fait une couverture cartonnée ?

Et un petit mystère.
C'est le petit Nicolas qui est le narrateur dans les histoires de Goscinny.
Ici aussi c'est un petit un garçon qui raconte,
mais on ne sait pas comment il s'appelle.
Ce n'est pas Jacques.
Jacques c'est le directeur de l'école.
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Mercredi 1 août 2007 3 01 /08 /Août /2007 02:02
#101100

Après le 14, le


1.


En effet, aujourd'hui, le 1er août,
c'est la fête nationale suisse.


DrapeauSuisse.jpg
L'hymne national suisse.
(Cantique suisse / Schweizerpsalm / Salmo swizzero / Psalm svizzer).
Oui, quatre langues officielles en Suisse
(les mauvaises langues disent une langue par habitant).

Le drapeau suisse a l'originalité d'être carré.
Il partage cette originalité avec un seul autre état, le Vatican.
Le Vatican qui est le seul pays pour lequel la Suisse permet encore le mercenariat.
Autre caractéristique du drapeau suisse:
contrairement à ce que l'on croit,
les bras de la croix ne sont pas égaux;
ils sont 1/6 plus longs que larges.

Voilà qui va déjà vous permettre de briller
dans vos dîners en ville.


Mais ce 1er août est surtout
l'occasion de s'intéresser au vocabulaire suisse romand,
peu connu dans nos contrées tempérées.

En voici quelques jolis exemples:

Essayez donc de deviner la signification des mots
avant de survoler les points d'interrogation.

action ???
baster ???
bancomat ???
bobet ???
bonne-main ???
cheni ou chenit ???
chenoille ???
clopet ???
cornet ???
crousille ???
cradzet ???
s'encoubler ???
foehn ???
fourre ???
galetas ???
ça joue ???
molachu ???
natel ???
 panosse ???
 pougner ???
 pougnon ou pougne
???
 poutser ???
 tablard ???
 votation ???
 witz ???


Et qu'aujourd'hui le fendant coule à flots !
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Lundi 9 juillet 2007 1 09 /07 /Juil /2007 01:01
#11001

Quelles sont les quatre lettres suivantes ?

R  R  S  L  I  N  T  T  .  .  .  . 


La solution

*** Survolez-moi avec la souris ***

 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Lundi 25 juin 2007 1 25 /06 /Juin /2007 05:32
#1100
Voici la lettre "M".

m.jpg
Comment, en rajoutant uniquement deux traits, former une autre lettre ?


Si vous ne trouvez pas,
voici la solution.


Oui, je sais ...
 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Samedi 23 juin 2007 6 23 /06 /Juin /2007 01:01
#1010
Un dingbat, c'est simplement un rébus composé de lettres;
suivant leur forme, leur placement, leur graphisme, leur couleur, etc.,
il faut trouver un nom commun, une expression, un proverbe ou autre.
Ce fut un jeu de société, dont l'un des adaptateurs français a été Michel Laclos.

DingbatSoc.jpg

Mais il existait déjà des rébus composés uniquement de lettres il y a fort longtemps.
Entre autres le classique "Ga" G grand, a petit, "J'ai grand appétit".

  Un autre exemple de dingbat :
PI
RAIL
La solution :
"Soupirail"
(Sous Pi, Rail)

Voici quelques dingbats extraits des cartes originales du jeu de société.
Puis, à la fin de l'article, un dingbat très contemporain.

Pour voir la solution, il suffit de glisser la souris sur le dingbat.




Le dingbat contemporain de B[LUDO]G.
Légèrement salace...

Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles
Mercredi 13 juin 2007 3 13 /06 /Juin /2007 01:01
#1

Pour le premier article, à tout seigneur tout honneur,
une ((très)petite) grille de mots croisés de Georges Perec.

Georges Perec (1936-1982), membre de l'Oulipo,
auteur de romans, de pièces de théâtre,
 de textes et de jeux fondés sur l'utilisation de contraintes formelles, littéraires ou mathématiques,
est surtout connu pour son roman "La disparition",
un très long lipogramme en "E", c'est-à-dire que la lettre "E" n'y est jamais utilisée.
Par la suite il écrira un autre roman lipogrammatique, "Les revenentes",
avec comme unique voyelle le "E",
en prenant, il est vrai, quelques libertés avec l'orthographe.

Voici donc cette fameuse grille qui ne contient qu'une seule case :

MCGP1a.jpg

Horizontalement :  1. Voyelle
Verticalement :  1. Consonne


La solution :


"I" est considéré linguistiquement comme une semi-consonne (ou semi-voyelle)
dans des mots comme « fiole » ou « adieu ».
On appelle ce son i-consonne, ou yod
(ne vous inquiétez pas, moi non plus je n'ai pas compris tout ce que j'ai écrit,
mais c'est une grille trop jolie pour passer à côté).
Il semblerait qu'il existe une deuxième solution,
"Y" étant également considéré comme semi-consonne par Le Petit Robert.
Il était Fort, Paul George(s) (John Ringo).

 
Publié dans : Lettrages
- Lire les 0 bafouilles

Accueil

Home003

B[LUDO]G c'est ...

... un lieu de rencontre où vous serez bercés par des "curiosités cérébrales" sans trop vous casser la tête.

 
PB5505Playboy
Mai 1955


Har001

J'étais un enfant
dangereusement silencieux,
il paraît.
Je gardais le silence,
mais c'est faux.
C'est le silence qui me gardait.
 
– Leos Carax –



" Ceci n'est pas une montre "
– Magritte –
" MAIS SI !!! "
– B[LUDO]G –


Blog imprimé en deux couleurs
pour réduire
le nombre de polluants.

Brève de comptoir
Jean-Marie Gourio
bc001Les crèmes pour pas vieillir,
tu vieillis quand même,
mais plein de crème.


Plan des toilettes
au dos de ce blog.




 





Ne pas recongeler.

La définition de Michel Laclos.

Haïssable.

(3 lettres)

La solution

*** Survolez-moi avec la souris ***

 
ParCoeur

BonPoint001À découper


MF001– Tu as remarqué,
dans le mot masculin
il y a le mot masque...

MF002...et il y a cul.
MF003– Et dans féminin ?
MF004– Il n'y a rien.

MF998MF999

Masculin féminin
Jean-Luc Godard
(1966)


Respect3T
 
Cliquez ici
DBCP001 " Si vous parvenez à faire le vide
de tout ce qui vous encombre,
vous serez empli de vous-même. "


 
Garanti sans huile de palme.


BC295
  
Aucun animal
n'a été maltraité
pendant la rédaction
de ce blog.

***

Moutons.gif

 "LA" voix d'Arte
(Aaaahhhh...)
chante Tati
C'est bôôôôôôôôôô...
5''

 
undefined
Live
 
Live
 undefined
Live


 

undefined

Catégories

Calendrier

Janvier 2015
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

à B[LUDO]G

Bessonomètre

  free counters

Riche
en émotions.

nsa002 Welcome !

Wi-Fi gratuit.

Seul le silence est grand,
tout le reste est faiblesse.
 
– Alfred de Vigny –

Créer un blog gratuit sur over-blog.com - Contact - C.G.U. - Rémunération en droits d'auteur - Signaler un abus - Articles les plus commentés