Si nos protecteurs savaient...


Hier je parlais de l'incrustation P.
http://bludog.over-blog.com/article-p-89572727.html
Mais il y a d'autres incrustations,
versions modernes et plus affinées du carré puis du rectangle blanc.
Les -10, -12, -16, -18.


Mises au point pour aider les parents,
surtout utiles aux enfants.
Les enfants savent maintenant
qu'ils ne doivent pas rater l'émission
quand elle est marquée moins quelque chose
et qu'ils peuvent sortir la Nintendo quand l'émission n'est pas signalisée.

Moi j'ai grandi dans un foyer sans télé
et c'est la cote de l'Office Catholique Français du Cinéma
affichée dans les églises
qui me faisait courir voir les films qu'elle déconseillait.
Plus tard, quand le foyer fut équipé,
c'est le courrier des lecteurs de Télépoche
où les gens se plaignaient de scènes osées dans les films
qui m'a permis de développer mes facultés de mémorisation.
Ben oui, je gardais le nom des films en question
bien au chaud au fond de ma mémoire
pour ne pas rater leur rediffusion.

Pour la radio les mises en garde
sont un peu plus compliquées à appliquer.
On ne peut quand même pas passer
un avertissement en surimpression pendant l'émission.
Ce qui fait que le CSA est dans ce cas-là obligé d'intervenir après coup.
Ce qu'il a fait en s'en prenant dernièrement à France Culture
pour avoir diffusé un matin de semaine
la lecture d'extraits d'oeuvres du Marquis de Sade.
L'organisme demande que dorénavant ce genre d'émission soit reléguée après 23 h.
C'est sûr que les matins de semaine
il devait y avoir plein de chastes oreilles d'enfants
qui écoutaient France Culture.
Et que les kids s'ils étaient au courant de ce qui s'y raconte
ne penseraient jamais à télécharger le podcast de l'émission diffusée le soir...
"Blanco", "Blanc correcteur", "Rembobinage de vidéos", toussa.