On est où, là ?



Vous en avez certainement déjà entendu parler.
Voilà ce qu'on peut lire dans la presse, sur le web,
et entendre à la radio, à la télévision.

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Certains trains du RER A ne marquent ponctuellement pas l'arrêt
dans trois gares de Seine-et-Marne pour,
selon la RATP,
"fludifier le trafic".

"Dans certaines stations,
quand il y a un retard de train à l'heure de pointe,
on peut être amenés à supprimer un ou deux arrêts sur le tronçon de Chessy.
C'est une mesure de régulation très ponctuelle
qui permet de fluidifier la ligne
et de rééquilibrer la charge de trains",
explique Cyril Condé,
directeur du département RER à la RATP.

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Oui, moi aussi ça m'a surpris.

En réfléchissant un peu,
on peut se dire que les voyageurs voulant monter dans le train,
comme celui-ci ne s'arrête pas,
attendront le train suivant.
Ce n'est pas agréable.
C'est même énervant.
Mais le candidat-voyageur perdra 10 minutes, ce n'est pas la fin du monde.
20 minutes si deux trains consécutifs grillent l'arrêt.
C'est peut-être pour ça d'ailleurs
qu'un journal portant ce nom est disponible à proximité des stations.

MAIS LE VOYAGEUR QUI VEUT DESCENDRE DE LA RAME, IL FAIT QUOI ?

Il descend à la station suivante ?
Où il prendra un train partant dans la direction opposée ?
Un train qui ne s'arrêtera peut-être pas pas non plus dans la gare désirée ?

La RATP vient d'inventer le mouvement perpétuel.

Ça pourrait presque faire un sketch pour Chevallier et Laspalès.