Les zizis.
    Ou en VO, les spaetzlis.
    
    Les spaetzlis.
    En français zizis ou petits moineaux, au choix.
    Ce n'est que de la farine (750g),
    du lait (35cl) (ou de l'eau pour les très radins),
    des oeufs, du sel
    et de la noix de muscade râpée.
    C'est tout.
    
    
    Et c'est délicieux en accompagnement de tout civet.
    Ou de certains ragoûts.
    Un ragoût de boeuf au paprika avec des spaetzlis.
    Mmmmhhhh...
    
    Alors, au boulot.
    
    On peut les faire à la main,
    mais le fainéant sort son vieux mixer pour l'occasion.
    
    On casse les oeufs dans le bol,
    on rajoute la moitié du lait,
    on sale, on muscade,
    et c'est parti.
    
    
    On rajoute petit à petit la farine,
    puis lorsque ça épaissit trop, un peu de lait,
    puis de nouveau de la farine et ainsi de suite
    jusqu'à obtenir une pâte homogène
    ni trop fluide, ni trop épaisse.
    Les quantités de liquide et de farine ne sont pas à respecter strictement,
    on ajuste au vu du résultat.
    Quelques centilitres de liquide
    ou quelques dizaines de grammes de farine en plus
    donneront au pire plus de produit fini.
    
    
    
    Et maintenant vous allez découvrir un ustensile de cuisine
    que vous ne connaissez pas.
    
    Ta ta taaaaa !!!
    
    La passoire à spaetzlis.
    
    
    Elle a plus de 30 ans,
    et malgré mes recherches en France, en Allemagne et en Suisse,
    pas moyen d'en trouver une nouvelle.
    Ce qui fait qu'on me l'emprunte régulièrement.
    Tout ce qu'on trouve de nos jours
    ce sont des sortes de râpes à gros trous,
    mais il faut au moins avoir 4 mains pour s'en servir.
    
      On fait bouillir de l'eau salée.
    Puis nous allons garnir notre passoire de pâte
    et tourner, tourner, tourner au-dessus de l'eau.
    
    
    Les petits morceaux de pâte tombent dans l'eau
    et sont cuits au bout d'une petite dizaine de minutes.
    
    
    
    On les sort de l'eau avec une écumoire
    et on continue à en cuire jusqu'à épuisement de la pâte.
    En général au bout de trois fois toute la pâte est utilisée.
    
    Mais ce n'est pas fini !
    Le cuisinier, bien sûr, maintenant déjà goûte ses spaetzlis.
    Mais, avant de servir, il faut encore les faire revenir dans du beurre.
    
    
    Et c'est là qu'on les sert.
    Avec, par exemple, le fameux civet réchauffé
    et des choux de Bruxelles.
    
http://bludog.over-blog.com/article-la-cuisine-pour-les-radins-faineants-8--42420553.html
    http://bludog.over-blog.com/article-la-cuisine-pour-les-radins-faineants-9--42424694.html
    
    
    
    Le civet peut bien sûr se garnir de champignons frais.
    
    Miam.