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Lundi 15 décembre 2008 1 15 /12 /Déc /2008 12:17

La réalité dépasse la fiction

Encore un coup de Gilbert ?

Un comédien se tranche la gorge sur scène.

Vienne, Autriche, le 14 décembre 2008.

Un comédien a failli mourir sur scène
après s’être tranché la gorge avec un vrai couteau,
alors que ce devait être un faux.

Le personnage joué par Daniel Hoevels
est censé se suicider avec une arme émoussée,
mais qui avait été dotée cette fois-ci d’une vraie lame.
Daniel Hoevels s’est effondré sur scène, le sang coulant de son cou,
le public applaudissant les effets spéciaux spectaculaires.
Quand le comédien âgé de 30 ans ne s'est pas levé pour saluer,
le public du théâtre a compris que quelque chose n’allait pas.

La police mène son enquête sur ce vrai mystère,
refusant d’exclure la possibilité d’un rival souhaitant prendre le rôle d’Hoevels.
Il faut dire que le jeune homme
est bien connu dans les pays germanophones
et qu'il suscite de nombreuses jalousies.
Le couteau aurait été acheté dans un magasin local.
La police se demande aussi si le personnel
n’aurait pas oublié d’émousser la lame.
Le prix figurait même encore sur le couteau.
L'accessoiriste du théâtre a été entendu par les policiers.

Daniel Hoevels a dû être transporté aux urgences
pour soigner sa blessure,
mais se porte bien et est apparu sur la scène du théâtre
dès le lendemain avec un bandage au cou.
Le docteur confirme que si le jeune homme avait touché une artère
ou coupé un peu plus profondément,
il serait mort.

*

GILBERT, ARRÊTE DE FAIRE LE CON !!!

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Vendredi 12 décembre 2008 5 12 /12 /Déc /2008 06:05

Boum !

Ou comment j'ai failli devenir Ben Laden.

Quand j'étais petit,
j'allais souvent à la bibliothèque.
Surtout pendant les vacances.
Et j'y empruntais fréquemment
un livre d'activités paru aux Éditions Larousse.
" Jeux et loisirs de la jeunesse ".

J'en ai retrouvé une réédition dernièrement
en fouillant dans une caisse de vieux livres.

Au milieu de pages consacrées
à la connaissance de la flore, de la faune,
des insectes, des oiseaux, des poissons et autres mammifères,
des richesses de la campagne et de la forêt

(ah, les différentes façons de faire du feu,

on ne parlait pas encore de canadair),
de la mer et de la montagne,
des voiles des voiliers de toutes sortes,
à la construction de tipis indiens,
aux saines activités de boy-scout,

etc.
on y trouve moult choses très intéressantes.

Je dois quand même préciser que ce livre me faisait surtout de rêver.
Parce que les réalisations proposées étaient largement
au-dessus des facultés de bricolage d'un enfant,
ou le plus souvent même d'un adulte.
Les rares fois où je m'y suis essayé,
le résultat était catastrophique,
surtout que j'adaptais
le bricolage aux matières premières dont je disposais.

On trouvait d'abord un chapitre consacré aux moteurs-jouets,

( " c'est facile et par les moyens les plus simples... " )

et celui consacré aux jouets et petits meubles en bois
(dans les explications on demandait quand même
un grand établi et la plupart des outils de base du menuisier).

Puis, ah, ça commence à devenir intéressant,
des tours de physique amusante.

Elle devait être contente maman

quand on lui empruntait sa belle bague

pour faire des expériences de physique.

Ensuite venaient les amusements électriques.

Essayez donc de trouver en province au début des années 60,
en plein avènement du transistor,
une galène et 250 m de fil cuivre émaillé (environ 1 kg de cuivre...)
pour fabriquer un poste de radio.

L'électrolyse et la fabrication de piles économiques y étaient abordées aussi.

(oui, vous lisez bien,

" pile économique "

" tassement de la braise de boulanger ",

le floutage de l'autre produit est volontaire)

Je pouvais apprendre ensuite

la poterie avec bien sûr d'abord la fabrication du tour,
ainsi que les travaux d'intérieur et de maçonnerie
" Le verre ordinaire se coupe sans aucune peine.
On peut user les parties coupantes
en les frottant avec une pierre de carborundum trempée dans l'eau ".
(Pourvu que Gilbert n'essaie jamais).

Dans ce livre, l'enfant que j'étais apprenait également
à couler une dalle en béton armé
et à monter un petit mur de brique.
Tous les enfants rêvent de ça.
Leurs parents sûrement aussi.

Les joies des ficelles, du raphia et de la vannerie sont aussi expliquées.
C'est quand même fou,
presque chaque rubrique, même celle du raphia,

nécessite des objets coupants, pointus et souvent lourds.

Les avions.

(ah, l'ouate imbibée d'alcool pour faire bouillir l'eau

ce qui produisait de la vapeur qui faisait avancer l'avion...

enfin les auteurs le prétendaient).

Jamais réussi à faire un avion.
Ou plutôt si.
À force de recherches en cachette à l'école,
j'ai développé un pliage en papier
qui épate encore aujourd'hui ceux qui le voient voler.
Mais aucun rapport avec ce livre,
l'avion en papier ça devait paraître trop simple aux auteurs.

Et n'oublions pas les créations en métal.

Je ne vous dis pas les instruments de torture

qu'il fallait posséder

pour créer un bracelet ou un collier.

Mais le point d'orgue de ce livre,
ce sont les amusements de chimie.

" Il faut broyer chaque poudre séparément,
puis opérer le mélange et ne plus broyer du tout,
sous peine d'explosion... "
J'ai flouté volontairement
le nom des produits chimiques employés pour ces expériences.
Aujourd'hui on se ferait fermer un site web pour moins que ça.
Et je me retrouverais incarcéré pour activités terroristes.

Un petit aparté.
Ça devait être dans l'air du temps.
Un prof de chimie nous avait expliqué comment fabriquer de la poudre noire.
Et bien sûr, en rentrant chez moi,
je devais avoir une douzaine d'années,
je me suis arrêté dans une droguerie, une vraie,
une de celles qui à l'époque vendait plein de produits chimiques bizarres.
Le droguiste a emballé les produits que je lui demandais,
mais avant de me les donner m'a quand demandé
" Et tu veux faire quoi avec ces produits ? ",
et moi
" C'est pour faire des expériences à l'école ".
Ça l'a rassuré et j'ai pu effectuer mes expériences dans ma chambre.
C'est dingue le prestige de l'école à l'époque.

Mais les auteurs du livre n'étaient pas des irresponsables.

Ils apprenaient aussi la sécurité aux enfants.

Ils expliquaient comment expérimenter

le principe de l'alarme-incendie.

Sur le courant du secteur

avec l'aide d'une bougie.

Il faut ce qu'il faut.

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Vendredi 14 novembre 2008 5 14 /11 /Nov /2008 04:18

Quand je serai petit...

J'en veux un !

Un nouveau jouet Fisher-Price pour les enfants de 3 à 6 ans.

Un petit vélo d'appartement
qui se branche à la télé.
Et sur le vélo, une console de jeu vidéo.
On ne pourra plus reprocher aux enfants
de manquer d'activité physique à cause des jeux vidéo.
Ils pourront faire la course avec les voitures en toute sécurité
et foncer sur des ronds contenant des chiffres ou des lettres,
on va dire que c'est des piétons,
c'est encore plus drôle.

J'ai peur que le jouet ne supporte pas mon poids,
sinon je me serais équipé tout de suite.
Je maigris d'abord,
et je l'achète ensuite avec les économies faites sur la nourriture.

http://www.fisher-price.com/fp.aspx?st=220000&e=smartcyclelanding

*

PS:
Je l'ai vu dans un catalogue de jouets édité pour Noël.
Je me suis donc rendu hier dans le magasin
pour voir cette merveille en vrai.
Rupture de stock.
Un mois et demi avant Noël ils les ont déjà tous vendus.
Je vais acheter des actions Fisher-Price.

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Jeudi 13 novembre 2008 4 13 /11 /Nov /2008 04:18

C'est beau une pub la nuit

Uniquement utile la nuit.

Comment faire si une pub doit faire son office uniquement la nuit,
mais reste posée 24 heures sur 24 ?

Hein ?

Simplement comme ça.

Vous voyez que c'est tout simple.

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Jeudi 6 novembre 2008 4 06 /11 /Nov /2008 04:08

Rions tant qu'il est encore temps

000000000000000000000000000.

Ça se passe au Zimbabwe.

200 000 dollars du Zimbabwe.

500 000 dollars du Zimbabwe.

10 000 000 dollars du Zimbabwe.

250 000 000 dollars du Zimbabwe.

100 000 000 000 dollars du Zimbabwe.

La note du resto ressemble à ça.
1 243 255 000 de food et de beverage.

Heureusement que c'est pas à nous que ça risque d'arriver.
Euh...

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Vendredi 31 octobre 2008 5 31 /10 /Oct /2008 04:19

Décapsuler ou conduire...

...il faut choisir.

C'est bien de faire des campagnes pour lutter contre l'alcool au volant.
Mais alors pourquoi équiper les voitures d'un décapsuleur ?

Ah.
Vous dites que ce ne serait pas un décapsuleur...

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Samedi 25 octobre 2008 6 25 /10 /Oct /2008 04:18

1 président vaut 823 vaches

Les voyages de Nicolas Sarkozy polluent autant que 823 vaches laitières.

Les voyages officiels de Nicolas Sarkozy
ont engendré sur les 11 derniers mois
l'émission de 7.061 tonnes de CO2,
soit l'équivalent des rejets d'un troupeau de 823 vaches en un an,
selon Terra Economica.
http://fr.news.yahoo.com/4/20081023/tts-france-sarkozy-deplacement-ecologie-ca02f96.html

[
Ça fait déjà 198 vaches.
On va faire comme si à la place de ce texte se trouvaient 427 vaches.
Over-blog n'accepte pas les articles de plus de 64 ko.
Petit joueur...

Allez, on continue avec les 198 dernières vaches.
]

Mais les vaches donnent quand même nettement plus de lait
qui donne du fromage, de la crème, du beurre, du babeurre, des yaourts...
Et les danettes au chocolat aussi,
avec la photo de Domenech collée dessus.
Miam.
Alors on garde qui ?
Ou quoi ?

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Dimanche 19 octobre 2008 7 19 /10 /Oct /2008 09:07

La science en marche

Le pourquoi de la tartine beurrée.

Je tenais à vous faire partager ma découverte.

En zappant ce matin je suis tombé sur une émission pour enfants
où les animateurs ont laissé tombé 10 fois une tartine beurrée.
9 fois sur 10 elle retombe sur la face beurrée.
Le coup classique que tout le monde a déjà vécu.

Mais pourquoi c'est toujours comme ça ?

Les animateurs ont ensuite laissé tomber 10 fois une tartine beurrée,
mais d'une hauteur de 2 mètres.
Et là, 9 fois sur 10, elle retombe sur la face non beurrée.

Parce que d'une hauteur de 1 mètre, la tartine ne peut se retourner qu'une fois,
alors que lâchée d'une hauteur de 2 mètres
elle a le temps de faire 2 tours sur elle même.

Tout bête.
Je ne savais pas, maintenant je sais.
Dorénavant je mangerai mes tartines assis à 2 mètres de haut.

PS:
Surtout n'hésitez pas à pratiquer cette expérience.
C'est très intéressant.
Mr Propre est en promo chez Carrefour.

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Vendredi 17 octobre 2008 5 17 /10 /Oct /2008 06:18

Je me posais la question

Maintenant je sais.

De loin, le POPB paraît curieux.

De près il est plutôt moche.
Mais ce qui intrigue surtout, ce sont les façades recouvertes de gazon.

Autant j'aime beaucoup le mur de verdure du Musée des Arts Premiers,
autant là...

La première question qui vient à l'esprit est
"vrai ou moquette?".
Alors bien sûr, on va toucher et...
c'est du vrai gazon.

La deuxième question est alors,
"mais comment ils font pour tondre ce gazon?"
Des chaussures à crampons et une tondeuse à pneus cloutés?
Pfff...

Longtemps cela m'a empêché de dormir, ou presque.

Mais maintenant je sais.
Au hasard d'une promenade, j'ai pu assister à la tonte.

C'est simplement une petite tondeuse
qui est hissée puis redescendue
à l'aide de filins d'acier mus par un moteur se trouvant au bas de la pente.

La bête.

Le moteur avec filins d'acier.

Ça doit être la tonte de gazon la plus chère de tout Paris.
Et je n'ose penser aux risques d'infiltration d'eau dans le bâtiment...

Bon, les jardiniers ont eu un petit problème,
leur engin ne marchait pas correctement.

Ils ont dû interrompre leur travail
et n'ont pu faire que la moitié de la face sud.

Mais ce que j'ai vu a suffi pour comprendre.

Maintenant je sais.
Et vous aussi.

PS:
Pour qui aimerait aller assister au spectacle,
je conseillerais la veille d'un passage de Sarko au POPB.
Ça devrait coller à coup sûr.