Google Mail invente l'éthylomètre pour mails.


Il y a des gens qui,
dans un état d'ébriété avancée,
veulent communiquer par mail.
Disputes, chagrins d'amour,
problèmes familiaux, professionnels,
avec son banquier, etc.

Et le résultat est alors le plus souvent pitoyable.
On dit des choses qu'on ne devrait pas dire,
heureusement le plus souvent incompréhensibles.
Ce qui fait qu'au réveil on regrette d'avoir envoyé le mail.

Mais Google Mail veille.
Il a maintenant,
uniquement dans sa version anglaise pour le moment,
 une fonction "Mail Goggles"
goggles voulant dire lunettes en anglais.
Si la fonction est activée,
Google invite l'utilisateur à résoudre
cinq opérations arithmétiques en un temps donné.
 Ce qui ne pose pas de problème dans un état normal,
mais est plus délicat quand on est dans un état second.


On peut choisir les heures auxquelles on veut être contrôlé.
Sans ça, les heures par défaut sont
les vendredis et samedis de 22 heures à 4 heures du matin.

Je sais que ça ressemble à un poisson d'avril,
mais c'est du sérieux.
 
Dis monsieur Over-blog,
ça ne te donne pas des idées ?
 

Mais c'est quoi cette horreur ?



C'est tout simplement un véhicule équipé pour que Google
puisse étoffer son catalogue de rues photographiées en France,
son fameux "Google Street View",
déjà expérimenté lors du dernier Tour de France.
Et en ce moment, il parcourt les rues de par chez moi.
Google photographie toutes les maisons du coin où j'habite.

Bientôt accessible du monde entier,
l'antre de B[LUDO]G !
 

Cachez ces fesses que je ne saurais voir.



 Je vais vous raconter une belle histoire.
L'histoire du Schweissdissi (le type qui sue).

En 1905, nos voisins helvètes chargèrent un sculpteur, un certain Fritz Beer,
  de créer une statue, une allégorie du travail,
destinée à être érigée à l'entrée du nouveau tunnel ferroviaire du Simplon.
Mais cette oeuvre ne plut pas au commanditaire une fois l'oeuvre achevée.
4500 kg de fonte, 5,60 m de haut.
Que faire de ce tas de ferraille?

En 1906, à Mulhouse, la municipalité rêvait d'une oeuvre monumentale
pour décorer la place de la Réunion
où se trouve situé l'Hôtel de Ville.
Une grande fontaine de neuf mètres de diamètre y fut construite
et pour la surmonter on fit l'acquisition de cette statue orpheline
qui semblait être une bonne affaire.
Un homme en sueur, vêtu de son seul pagne,
le Schweissdissi (le type qui sue),
ainsi que le surnomma rapidement la population.

La municipalité était contente de son achat.
Elle fut donc installée place de la Réunion.
Mais, aïe, la gaffe;
un pagne cachait bien les attributs virils de notre bonhomme,
mais ses fesses étaient nues
et exposées aux pratiquants quittant le temple Saint-Étienne
également situé sur cette place.
D'où plaintes des utilisateurs du lieu de culte.

Qu'à cela ne tienne, le maire, conciliant,
la fit tourner d'un quart de tour...
Ce qui fit que la statue montra ses fesses aux élus et aux employés de l'Hôtel de Ville...


On pouvait la touner comme on voulait,
elle montrait toujours ses fesses à quelqu'un.



On décida donc trois ans plus tard de ne garder que la fontaine sur la place,
et la statue encombrante fut exilée au jardin du Tivoli.
On l'entoura de hauts bosquets sur la face arrière de façon à ne choquer personne.

L'histoire pourrait s'arrêter là,
mais... les soucis continuèrent pour le brave bonhomme.
En 1939 la guerre éclata
et les nazis déboulonnèrent le Schweissdissi pour en récupérer la fonte.
Heureusement pour le bonhomme,
Mulhouse n'avait pas fait une si bonne affaire qu'elle l'avait cru.
Car les tests effectués montrèrent que la fonte était de piètre qualité
et ne pourrait  être utilisée pour la fabrication d'armes.

On laissa donc le travailleur en paix.
Il séjourna alors jusqu'en 1950 dans des ateliers municipaux
avant d'être de sortie pour une foire-exposition.
Et il y remporta un tel succès qu'on le replaça au jardin du Tivoli,
où il se trouve encore aujourd'hui, toujours entouré de hauts bosquets.

L'histoire du Schweissdissi n'est pas encore terminée.
En 1990, à l'occasion d'une animation de la ville,
il retrouva sa place d'origine, sur la place.
Mais pour ne choquer personne,
ou pour contenter tout le monde
(o tempora, o mores),
le problème de l'orientation ne se posa pas.
  Le Schweissdissi fut placé sur un plateau tournant.


Ce n'est pas la Statue de la Liberté,
mais il a son charme le mâle.
 

Je continue à garnir le rayon curiosités de ma bibliothèque.


Je les ai à peine achetés, donc pas encore lus.
Juste feuilletés et tombé sous leur charme.

Alors feuilletons-les ensemble.

Tout d'abord un livre indispensable
pour apprendre à se curer le nez comme un gentleman.


" L'art de se curer le nez " de Roland Pichenett et Jon Higham,
aux éditions Eyrolles.

On y apprend, entre autres,
les règles de base du curage de nez
(l'extraction, le roulage, et le jet par pichenette),
les techniques de curage
(aaaahhh... le bigorneau)
l'histoire du curage,
les réponses à toutes les questions que l'on se pose
(le curage de nez est-il dangereux?
se curer le nez peut-il rendre aveugle?
combien de temps faut-il pour devenir un expert?),
et le "neztradamus", votre futur dans les étoiles.


Un livre dans l'air du temps,
tout aussi intéressant,
paru tout comme "Le grand livre du petit coin" chez Horay


" Dictionnaire illustré du pet " de Christian Deflandre.

Le pet de Aérophagie à Zéphyr.
330 pages d'anecdotes savoureuses
illustrées fort plaisamment.


Et voici non pas le " Kamasutra ",


mais le " Carma Sutra " d'Alex Games et Esther Seldson
aux éditions Dusk.

Livre un peu inutile,
pas besoin de manuel pour ça,
mais différents exemples illustrés pour les Nuls,
avec différents modèles de voitures.
Aussi bien grosses que petites (les voitures).


Et last but not least,
on ne sait jamais...
enfin si, on sait.


" Comment être pape " de Piers Merchant.
aux éditions 365.

Que du vrai, mais ce n'en est que plus drôle.

En vrac
la fameuse FAQ
(je signe comment?
j'ai accès à internet?
et si je n'aime pas mes appartements?
suis-je autorisé à avoir un animal de compagnie?
est ce que je possède un avion?),
le supermarché et le magasin du Vatican
(des téléviseurs Full HD ou des montres de luxe
20 à 40% moins chers qu'ailleurs),
choisir son nom,
la garde-robe,
le trône,
les jardins du Vatican (il y a 20 jardiniers, ouf),
5 religieuses qui s'occupent
des repas, de la correspondance,
du ménage et de la lessive,
etc.

Et puis faire un tour en papamobile, mon rêve.
:-)
 

Il suffit d'appuyer sur un bouton.


Voilà où j'aimerais habiter.
Si j'en avais les moyens.
C'est quand même "à partir" de 30000$ le m².
Les appartements font de 125 à 1200 m²...
Et malgré tout il paraît que les réservations démarrent fort.


C'est à Dubai que l'architecte italien David Fisher
érigera cet immeuble de 80 étages et de 420 mètres de haut
d'ici la mi 2010.
Chaque occupant d'un de ces appartements de luxe
pourra changer l'orientation de sa propriété
par simple pression du doigt sur un bouton
ou même uniquement grâce à sa voix
à chaque fois qu'il le désirera.
L'immeuble n'aura donc jamais les mêmes formes.
Cerise sur le toit, on pourra même monter sa voiture à son étage.
Pratique pour monter les pneus d'hiver.